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À l’heure actuelle, Arte a décidé d’investir dans un cycle complet pour Isabelle Huppert notamment en diffusant le super documentaire Isabelle Huppert, des informations personnelles et des autoportraits dans le cadre de la réflexion au cinéma.
L’adolescence émancipée des seventies
Isabelle Huppert est apparue dans Les Valseuses de Bertrand Blier (1974) à l’âge de 21 ans. Adolescente rebelle, elle a violemment chié ses parents puis a transformé le trio porno composé de Miou-Miou, Depardieu et Dewaere en quatuor. Inoubliable et plein de délices. Nous avons également rencontré Yves Boisset, un jeune campeur se baignant nu avant d’être violé et assassiné par Jean Carmet à Dupont Lajoie. De même, même si Huppert brille dans les seconds rôles, il est déjà plein d’arrogance et de distance, un mélange explosif d’innocence et d’aventure, et il est devenu froid et sensuel. Eros et Tanatos seront toujours à ses côtés.
En 1977, l’ancien collaborateur d’Alain Tanner, Claude Goretta, lui offre son premier poste majeur à La Dentellière. Mais l’année suivante, Isabelle Huppert (Isabelle Huppert) rencontre le réalisateur Claude Chabrol (Claude Chabrol), et garde le contact avec son nom pour toujours, c’est l’œuvre de Violette Nozière. L’histoire vraie de ce film a inspiré une jeune femme à se prostituer pour échapper à la mentalité cruelle de ses parents – en tout cas, avant d’essayer d’empoisonner ses parents – le film a remporté la nomination d’une actrice au Festival de Cannes en 1978, et nominé par César. Ici, son personnage Isabelle Huppert apparaît comme une rebelle de sang-froid, nietzschéenne après la puberté, « au-delà du bien et du mal ».
Fidélité et internationalisme
Au début des années 1990, Isabelle Huppert avait moins de 40 ans, mais elle semblait pouvoir voir les cinémas français. Deux tendances sont apparues dans sa carrière. En France, sa vitesse de tournage ralentit et l’actrice reste fidèle à son réalisateur préféré : Claude Chabrol (Mme Bovary en 1991, La Cérémonie en 1995, Rien ne va plus en 1997) Avec Benoît Jacquot (L’Ecole de président), il n’y a pas eu de scandales et de « mauvais suivis » entre 1998 et 2000. En suivant ses sillons, Huppert a creusé dans la chose choquante qui adhère désormais tour à tour à sa peau et à son identité innocente, notamment dans l’impressionnante Cérémonie de Chabrol – c’est l’un des films les plus puissants pour les cinéastes, et Isabelle Huppert recevra le César Award pour lui en 1996.
Depuis 2000 : une liberté sans compromis
Isabelle Huppert a toujours entretenu une relation étroite avec Claude Chabrol, Werner Schroeter et Benoît Jacquot, et travaille avec Raoul Ruiz (comédien innocent en 2001), François Ozon (huit femmes), Christophe Honoré (MaMère, 2004) depuis le début des années 2000. Après